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Guide : comment rédiger un article optimisé pour Google en 2022 ?

rédiger un article optimisé pour Google en 2022

En 2020, 92 % de toutes les recherches Internet au niveau mondial étaient effectuées sur le moteur de recherches Google.  Il est donc essentiel d’y obtenir un bon positionnement. Mais pour espérer une place enviable sur la première page des résultats, il y a une condition sine qua non : la rédaction de contenus optimisés

Et ça, ce n’est pas si simple quand on considère le nombre de règles SEO (Search Engine Optimization) qu’il faut appliquer pour pouvoir répondre aux exigences du célèbre moteur de recherche.

Le fait de rédiger du contenu est cependant une stratégie efficace pour améliorer son référencement naturel. C’est pourquoi, dans ce guide, nous vous indiquons quelques règles à suivre pour rédiger un article optimisé.

La rédaction d’un article optimisé commence par la recherche des mots-clés

La requête principale ou RP

La requête principale est le mot-clé principal sur lequel votre article sera référencé. La RP peut être soit un mot-clé, soit une suite de mots-clés. Prenons comme exemple notre sujet qui traite de l’optimisation d’un article de blog. Celui-ci sera positionné sur la requête principale, ici une expression : « rédiger un article optimisé ».

Pour trouver votre mot-clé principal, vous pouvez faire appel à certains outils proposés sur le web. Ils vous indiqueront le nombre de recherches effectuées par mois sur les différents mots-clés que vous testerez. Plus un mot-clé est recherché, plus il est intéressant de se positionner dessus. Mais attention, vous devez aussi regarder la concurrence qui s’agite sur ce mot. Si elle est très élevée, il faudra travailler plus en profondeur. Il sera forcément plus long de se placer sur un mot fortement concurrentiel.

Si vous ne connaissez pas d’outil pour réaliser votre analyse de mots-clés, nous vous conseillons Ubersuggest. Un outil assez complet qui possède une base de données gratuite relativement garnie.

Le concept de longue traîne

La longue traîne est un ensemble de requêtes (plus de 2 mots) qui génère un faible trafic à un moment donné, mais qui totalise à terme un trafic non négligeable. 

Elle peut vous amener jusqu’à 80 % de votre trafic. Effectivement, les internautes qui souhaitent faire une recherche plus précise vont insérer des mots-clés plus spécifiques afin de trouver plus rapidement leurs réponses. Ils utilisent alors les mots de la longue traîne. 

Prenons un exemple. Le mot-clé “chocolat”, une requête, un mot. Les mots de la longue traîne pourraient être “faire un gâteau au chocolat”, “acheter une tablette de chocolat”, “recette de gâteau au chocolat”, etc. Les requêtes de la longue traîne sont souvent constituées de plus de 2 mots.  

Ne pas oublier le champ sémantique

Une fois que la RP est définie, vous pouvez réfléchir à d’autres termes qui se rapprochent lexicalement de votre requête principale. Ils constitueront le champ sémantique.

Googlebot s’attarde tout particulièrement sur la pertinence. Effectivement, le contenu doit toujours être en adéquation avec la demande de l’internaute. Si votre article traite du recrutement dans les start-ups et que vous finissez votre rédaction en évoquant la meilleure façon de monter un meuble Ikea, le lecteur risque de ne va pas s’y retrouver… et Google non plus. Votre article “manquera” de pertinence et ne sera pas bien référencé.

Avec la mise à jour BERT de 2019, cette sémantique est encore plus importante, car Google analyse la relation entre tous les mots, même les prépositions et les déterminants. Un champ lexical approprié apportera plus de valeur et de pertinence à votre contenu. Vous devez mettre en relation certaines expressions et certains termes pour expliquer le mieux possible le sujet de la page.

Attention à la sur optimisation de votre article

La sur optimisation, c’est un ensemble d’actions qui sont plus destinées à l’algorithme de Google qu’à la compréhension de l’utilisateur.

La sur optimisation des mots-clés, c’est le fait d’insérer trop de mots-clés à la suite, sans sens ni logique. C’est une méthode qui a été utilisée par plusieurs webmasters il y a quelques années et qui est aujourd’hui punie par Google. 

RP et récurrence 

Pour mettre un terme à cette dérive, Google a mis en place le filtre Panda en 2011. Ce filtre punitif vise à déclasser les sites proposant un contenu de faible qualité et sur optimisé. Globalement, Google Panda filtre les pages qui n’apportent aucune valeur ajoutée à l’internaute et privilégie les sites avec un contenu jugé qualitatif.

 Structuration du contenu avec les balises 

Un contenu est toujours structuré par des titres, des sous-titres, etc. C’est un peu la même chose que les dissertations que nous rendions à l’école, mais sur le web.

Effectivement, Google accorde une importance toute particulière aux pages web qui sont bien organisées, avec des titres et des sous-titres, partant de l’idée que les internautes trouveront plus facilement ce qu’ils recherchent. D’ailleurs, on ne lit que rarement un article de façon linéaire, de A à Z. 

Pour structurer un texte sur le web, on utilise des balises : balise title, balise meta description, balises <Hn>, balise <strong>, etc. Faisons rapidement le tour des balises à ne pas oublier pour l’optimisation d’un article.

La balise title

La balise title est tout simplement le titre de votre contenu ou de votre page. C’est la première chose que votre lecteur va voir, avant même d’arriver sur votre site Internet. Effectivement, la balise title se situe sur la page des résultats du moteur de recherche (SERP). On retrouvera également l’énoncé de la balise title dans l’onglet ouvert de votre site Internet.

Pour la rédaction de votre titre, pensez à bien décrire le contenu de votre article. Évitez le plus possible d’être trop générique “Article sur le SEO”. Ce n’est absolument pas pertinent pour Google, puisque ça n’explique pas le sujet de votre page/article. Préférez “7 astuces pour rédiger un article optimisé” ou “Comment rédiger un contenu optimisé pour le web ?”. 

 

La balise meta description

La meta description est un petit résumé de votre article qui s’affiche uniquement sur la page des résultats du moteur de recherche. Nous vous conseillons de rédiger des meta descriptions de 200 caractères, espaces compris. Essayez de ne pas descendre sous ce seuil, pour insérer quand même les informations les plus pertinentes.

N’oubliez pas de placer votre RP dans votre meta description, de préférence au début de celle-ci. Aujourd’hui, la meta description a moins d’enjeu au niveau du SEO, mais elle reste tout de même très importante. C’est ce qui donne envie au lecteur de cliquer sur votre page plutôt qu’une autre. 

Les balises <Hn>

Passons à la structure interne de votre contenu. Les balises <Hn>, c’est l’ensemble qui est constitué par les balises <h1>, <h2>, <h3>, etc.

La balise <h1> est tout simplement le titre de votre article. Il arrive très fréquemment que le contenu de la balise <h1> soit identique au contenu de la balise title, étant donné que c’est le titre/sujet de votre contenu. Pour l’optimisation de la balise <h1>, il est fortement conseillé d’y placer la requête principale, si possible dans le début du titre.

Les balises <h2>, <h3>, et ainsi de suite, sont simplement les sous-titres de votre contenu éditorial. Pour l’optimisation de ces balises, il est recommandé d’insérer la requête principale au moins une fois à chaque étage du balisage. Il n’est donc pas conseillé de sur optimiser vos titres en insérant la RP dans chaque sous-titre. On retrouvera le mot-clé principal dans un seul <h2>, dans un seul <h3> et ainsi de suite. On évitera toutefois d’avoir trop de sous-titres, sachant que les contenus à rallonge peuvent affecter la lisibilité.  

Il est important de respecter une hiérarchie bien spécifique dans la structure des balises. Voici un exemple d’une structure correcte : 

<h1> Titre de l’article </h1>

<h2> Titre du premier paragraphe </h2>

<h3> Premier sous-titre du premier paragraphe </h3>

<h3> Deuxième sous-titre du premier paragraphe </h3>

<h2> Titre du deuxième paragraphe </h2> (…) 

Pensez aussi à étoffer les balises avec des mots du champ sémantique, pour nourrir le sujet.  

La balise <strong>

Cette balise représente tout simplement les mots en gras dans le corps de votre contenu. Cette balise n’est pas utile dans les titres. Ces mots en gras sont surtout présents pour simplifier la lecture et permettre à l’internaute de trouver facilement et rapidement ce qu’il recherche. Par conséquent, Google met en avant les pages qui possèdent des balises <strong>.

Les éléments qui sont mis en évidence par cette balise sont :

–  Le mot-clé principal ;

–  Les termes du champ sémantique ;

–  Des éléments qui vont permettre une meilleure compréhension du sujet par l’internaute.

Il existe une petite règle pour ne pas inonder votre contenu de mots en gras. Pensez à mettre en évidence votre RP une fois pour 100 mots. Si vous avez un contenu de 400 mots, vous pourrez donc mettre votre requête principale en gras à quatre reprises, maximum. Essayez aussi de ventiler vos effets de gras de façon homogène. Ne mettez pas toutes vos balises <strong> dans la première partie de votre contenu seulement.

Créer votre maillage interne et externe 

La toile n’est pas fermée et hermétique. Google met en avant les sites qui contiennent des redirections pertinentes, que celles-ci soient internes ou externes.

Insérez des liens internes pour optimiser votre article 

Ce qu’on appelle le maillage interne, ce sont les liens que vous créez entre vos articles. Par exemple, on retrouve souvent d’autres sujets similaires en fin d’article pour rediriger l’internaute vers un autre article du même site Internet. Grâce au maillage interne, vous envoyez un message positif à Google. Vous lui indiquez que vous avez envie d’améliorer l’expérience utilisateur sur votre site Internet. 

L’avantage principal de ce maillage interne, c’est qu’en proposant un autre article pertinent pour vos lecteurs, vous les faites rester plus longtemps sur votre site Internet. Google analyse le nombre de pages vues par un internaute et le taux de rebond de votre site. Le taux de rebond, c’est le ratio entre les personnes qui sont arrivées sur votre site et les personnes qui l’ont quitté en ayant uniquement consulté la page sur laquelle ils avaient atterri. Si ce taux est élevé, ce n’est pas une bonne nouvelle, ni pour vous ni pour votre référencement.

Les liens internes vont donc vous permettre de garder vos internautes bien au chaud sur votre site et, logiquement, de réduire ce taux de rebond.

Pour l’emplacement de vos liens internes, vous pouvez soit les insérer dans votre contenu, si le contexte le permet, soit à la fin de votre article avec un intitulé du style «  articles sur le même sujet ».

Les liens externes 

Le lien externe est un lien hypertexte entre votre page (origine) et une page cible. Comme indiqué précédemment, Internet n’est pas un lieu cadenassé, bien au contraire. Google met en avant les pages qui font des redirections vers d’autres pages, si elles sont pertinentes, c’est-à-dire en accord avec le sujet de votre contenu. Eh oui, il n’y a pas de place pour la triche avec Google !

Lorsque vous créez des liens externes, nous vous conseillons d’ouvrir une redirection dans une nouvelle page. De cette manière, vous ne perdrez pas vos internautes en cours de chemin. Ils pourront poursuivre leur lecture sur le lien externe par la suite.

Attention à ne pas mettre trop de liens dans vos contenus. Google a d’ailleurs mis en place un filtre appelé Penguin. Ce filtre pénalise les sites qui utilisent des techniques abusives de référencement, comme l’insertion excessive de liens.

Privilégiez les liens de qualité. Faites bien attention à la redirection que vous effectuez : la thématique du site externe que vous conseillez doit avoir un lien concret avec votre contenu.

Pensez aussi au libellé de vos ancres. Ce qu’on appelle ancre, en référencement, c’est l’intitulé que vous donnez à vos liens dans vos textes. On a souvent tendance à mettre « cliquez ici », « par ici », etc. C’est une erreur en SEO puisque ce type d’ancre n’apporte aucune valeur ajoutée au lecteur, ni à Google. Avec ce type d’intitulé, ni l’un ni l’autre ne peuvent anticiper le contenu vers lequel vous les dirigez. Pensez toujours à placer des ancres explicites, pour faciliter la compréhension du lecteur et du moteur de recherche. 

Un contenu agréable à parcourir pour l’utilisateur 

L’UX ou user experience 

L’expérience utilisateur, c’est l’expérience ressentie par l’internaute lorsqu’il parcourt votre site web. C’est un peu l’idée de fond de tout notre article, car on s’attarde sur l’UX pour chaque élément structurel de notre contenu, les titres, les liens, etc.  

Les fautes d’orthographe nuisent fortement à l’expérience utilisateur. Un contenu parsemé de fautes d’orthographe ne peut que nuire à la confiance. Il aura tendance à repousser votre lecteur et l’expérience utilisateur en sera donc diminuée.

Si le ressenti de l’utilisateur est bon, s’il parcourt facilement votre contenu et qu’il y trouve des informations de qualité, vous lui donnerez l’envie de vous recommander et de vous partager.

Un contenu partagé est un contenu qui a de la valeur aux yeux de Google. Pour lui, le partage est un gage de qualité. Il existe d’ailleurs un terme pour désigner cette confiance : l’autorité. Plus votre site est pertinent pour Google, plus il gagne en autorité et en référencement.

couronnement

Un contenu unique et non dupliqué

Je pense que ce n’est pas une information nouvelle. Effectivement, vous ne pouvez pas reprendre le contenu d’une autre page pour le mettre sur la vôtre, en tout ou en partie. Cette démarche n’apporte aucune valeur ajoutée et Google s’empresse de la punir en déclassant le duplicata dans les résultats de recherche.

Google privilégie toujours le contenu unique et pertinent. Googlebot navigue sur le web et recherche des contenus de qualité qui ne sont pas le fruit d’un vulgaire copié-collé. Il est évident que le bot s’en rend compte immédiatement.

Dans cet esprit, nous avons aussi le concept de contenu dupliqué. Il se peut que vous fassiez deux articles sur un même sujet. Google va avoir du mal à évaluer votre contenu si les mots-clés et le champ lexical sont similaires. Pour éviter le contenu dupliqué, pensez à rédiger des balises title et des meta descriptions différentes pour chacune de vos pages.

Si vous avez des questions sur la rédaction de contenu, n’hésitez pas à faire appel à Bleu Pétillant pour vous aider.

Y a-t-il un minimum de mots ?

Quelle est la longueur idéale pour l’optimisation d’un texte ?

C’est un paramètre non négligeable qui influe sur votre référencement, mais aussi sur la compréhension de votre lecteur. Un sujet qui demande son lot d’explications ne tiendra pas dans un texte de 200 mots. Ce raccourci malvenu ne profiterait à personne, ni vous ni l’utilisateur.

Cependant, un article trop long ne doit pas être un parti pris. Vous pourriez épuiser votre lecteur avant la fin et le pousser à prendre la poudre d’escampette. Il risque de se rendre un clic plus bas, chez votre concurrent.

Bon alors, quelle longueur ?

Pour les articles de blog, contenu très apprécié pour obtenir un bon référencement, il faut plus de mots que pour une fiche produit qui se doit d’être courte et efficace.

Si vous rédigez un article de 300 mots, vous n’aurez pas l’espace nécessaire pour insérer tous les mots-clés et vous perdrez donc l’impact recherché au niveau de votre référencement.

Chez Bleu Pétillant, on considère qu’un sujet simple mérite un article de 1000 à 1500 mots et qu’un sujet plus complexe réclame un volume de 2000 à 2500 mots. Mais là encore, il vaut mieux faire évaluer votre situation par un expert…

La touche visuelle

Il faudrait 1/10ème de seconde au cerveau pour recevoir les éléments visuels. 65 % de la population aurait une mémoire visuelle. Pourquoi ne pas utiliser ce levier pour agrémenter votre article ?

Les éléments visuels facilitent la compréhension de votre lecteur et permettent de mieux intégrer les informations sur le long terme. Donc, on n’hésite pas à insérer des images, des vidéos, des icônes, des infographies, etc.

Lorsque vous insérez des images, pensez à la balise <alt>. Elle améliore l’accessibilité et l’expérience utilisateur en affichant l’intitulé de l’image quand celle-ci n’est pas accessible. Point important : insérez un intitulé qui est en rapport avec votre sujet. Si vous ajoutez des mots-clés qui n’ont pas de rapport avec le sujet, cela peut être considéré comme du spam.

 

Maintenant, vous avez toutes les bases pour rédiger un article optimisé sur Google. Si vous avez d’autres questions ou si vous avez besoin d’un coup de main pour la rédaction de vos contenus, n’hésitez pas à faire appel à Bleu Pétillant !

Céline

Céline

Rédacteur chez Bleu Pétillant

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